Défaut: Intelligence milieu_dissocié Politique télévision
by Christian
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Le chemin neurologique de la vicariance
Parlant de la peur dans son dernier ouvrage intitulé La raison assiégée, Al Gore s’appuie sur les travaux de neurologistes pour rappeler que la peur est « programmée » dans le cerveau – notamment au niveau de l’amygdale – pour déclencher des réactions rapides.
Quand Al Gore parle de la « raison » il comprend les processus « plus subtils qui donnent la capacité de prévoir l’apparition de menaces avant qu’elles ne deviennent urgentes et de faire la différence entre celles qui sont légitimes et celles qui sont illusoires ». Contrairement aux mécanismes de la peur, le recourt à la raison nous ouvre une temporalité qui nous permet d’anticiper, c’est à dire d’évaluer, de juger et de porter un regard critique. Cependant, cette capacité à conceptualiser la menace plutôt que de se contenter de la percevoir ouvre la porte à la possibilité bien réelle de conceptualiser des menaces imaginaires.
Le cloud computing est nécessairement du green computing
Un article du Monde (qui a proposé ces derniers mois de très bons articles sur le cloud computing) Lilian Alemagna rapporte un début de polémique suite à une sur-interprétation dans un article du Times des résultats des travaux de recherche de l’Université de Harvard. Alex Wissner-Gross qui semble-t-il était à l’origine de l’étude à Harvard déclare :
« Le Times nous a attribué à tort le chiffre de 7 grammes de CO2 émis par requête Google. Dans notre étude, nous nous sommes concentrés exclusivement sur l’ensemble des sites Internet et nous avons constaté, qu’en moyenne, une visite sur un site traditionnel émet 20 grammes de CO2 par seconde. »
Ce chiffre de 20 grammes de CO2 doit en fait énormément varier selon que l’on charge la page d’accueil de Google qui fait quelques kilo-octets ou d’autres pages plus lourdes.
2009
Chacun sait que 2009 ne sera pas une année pas comme les autres. La crise qui a éclaté en 2008 n’est que le symptôme d’une défaillance généralisée d’un système économique dont 2009 nous dira non pas ce qu’il adviendra – pour cela il faudra plusieurs années – mais plutôt jusqu’où va-t-on s’enfoncer.
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