Lire sans comprendre
Ayant commencé la lecture de l’Économie libidinale de Jean François Lyotard, je suis confronté à un texte particulièrement exigeant.
Ce genre de lecture me rappelle qu’il est possible de lire sans comprendre. On comprend bien les mots, mais on ne sait pas où l’on va : la richesse sémantique des propos, la force des non-dits et l’érudition des références nous dépasse.
REST en image
On a beau dire, parler de « Representational State Transfert » reste souvent un terme auquel il est difficile d’associer une représentation imagée.
Pourquoi parle-t-on d’état ? De représentation ? Et de transfert ?
Cette image peut aider :
Cahiers Simondon n°1
j’ai le plaisir de vous informer de la parution du Numéro 1 des Cahiers Simondon, dont vous trouverez ci-dessous la 4e de couverture .
Élucubrations d’un bloggeur
William Marx, au cours de son entretien avec Alain Veinstein, à l’occasion de la parution de « Vie du lettré » (Minuit), évoque la figure du lettré à laquelle l’image du soir et de la nuit est souvent attachée.
C’est que le lettré, de « Confucius à Barthes », a bien souvent une activité pendant la journée, une activité qui relève du negotium, à l’opposé du travail qu’il fait pour lui-même, le soir, quand il a un peu de temps pour lui. On parle alors d’otium.
Pour veiller et travailler le soir, ou la nuit, il faut allumer une lampe.
« Best of » Google Apps Premier Edition
Capgemini est le plus grand partenaire de référence de Google dans le monde de l’entreprise. Alors, comme je fais beaucoup de Google ces derniers mois, il m’arrive parfois d’être surpris par les réactions des entreprises lorsqu’il s’agit de mettre en oeuvre Google Apps Premier Edition.
Gomorra : l’économie fécale du consumérisme
Gomorra , de roberto Saviano, traînait sur mon bureau depuis plusieurs mois. Pourquoi l’avais-je acheté ?
Bien sûr tout d’abord parce que le livre avait été médiatisé au travers du film éponyme qui a reçu le grand prix du jury au festival de Cannes de 2008. Mais ce n’était pas la vraie raison qui m’avait poussé à l’acheter.
C’est que, j’avais cru comprendre que c’était peut-être un grand livre d’économie. Je ne m’étais pas trompé et je n’ai pas été déçu. more »
Principe de précaution et principe de responsabilité
On entend beaucoup parler de principe de précaution … à tort et travers.
Avec le principe de précaution « on fait », mais en prenant le plus de « précautions » possible, en étant très attentif à la manière dont on fait.
Avec le principe de responsabilité (cf. Hans Jonas) on évalue le pour et contre avant de se lancer ou de faire. On marque un temps de réflexion et/ou de concertation.
Aujourd’hui, quand j’entends parler du principe de précaution, c’est souvent au principe de responsabilité qu’on se réfère.
Le gouvernement du délire
L’enfant Nicolas ne comprend la politique que comme un acte performatif. Il prend l’opinion à partie en proférant des lois, de nouvelles lois. Peu importe qu’elles ne soient pas applicables ou liberticides (HADOPI), qu’elle fassent doublon avec les lois existantes (pénalisation des bandes mafieuses). L’essentiel consiste dans l’effet d’annonce, dans le dire performatif d’une volonté qui, hélas, délire.
Le devenir algorithmique
Le processus de grammatisation décrit par Sylvain Auroux n’est pas à proprement parler le même que celui dont se sert Bernard Stiegler.
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Pour en finir avec la mécroissance
L’ouvrage collectif, que j’ai co-écrit avec Bernard Stiegler et Alain Giffard, vient de sortir.
En avant-goût, voici les paragraphes de la partie que j’ai rédigé et qui s’intitule Dataware et infrastructure du Cloud Computing :